Majorelle
Si j’étais une couleur, je serais bleu MAJORELLE.
Bleu, ami fidèle de la mélancolie, confident rêveur, chasseur de lune… Il fallait rendre un modeste hommage à cet inspirateur qui hanta mes nuits d’insomnie. Depuis le temps que mon piano fredonnait ces mélodies, je n’avais pas réalisé que Bleu s’y blottissait tant. Et puis comme une évidence Bleu est apparu à mes yeux, et nous avons rougi de cette complicité !
Cet éloge prend les traits d’un album 13 titres, composé à la fois de morceaux chantés, d’intermèdes qui portent le nom de différentes teintes bleutées et d’instrumentales effrénées. C’est un album bleu par sa poésie, teintée de cette douce amertume des jours pluvieux, par ses envolées romantiques au piano, par sa voix toujours sur le fil prête à basculer, par ses cordes fugaces et rêveuses.
Du bleu en mots, en touches et en notes
A la fois musical, poétique, mais aussi plastique, « Majorelle » est un album qui s’amuse de toutes les frontières : son livret est composé de cyanotypes (un procédé photographique du XIXème, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu cyan) réalisés par Isabelle (aka Psikonaute) et Patricia (aka P’). Quant à sa pochette, elle a été réalisée par Baronne, illustratrice issue du rock et passionnée par les vieilles planches anatomiques.
Les musiciennes et le studio
Lucie Lacour
Violoncelle
Judith Saurel
Violon
Marie-Astrid Bayle
Hautbois
Je suis accompagnée de Lucie Lacour au violoncelle, Judith Saurel au violon et Marie-Astrid Bayle au hautbois qui ont toutes les trois réalisé les arrangements et les chœurs. Je voulais qu’elles aient un espace d’expression suffisamment large pour qu’elles y trouvent leur place et puissent exprimer leur sensibilité musicale qui m’a tout de suite touchée.
Nous avons enregistré l’intégralité de l’album au studio Nuage 7 avec à la prise de son Jean-Luc Briançon et aux mixage et mastering, Franck Morel.
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Un projet constitué à 90% de femmes !
Alors que la parité n’est toujours pas respectée dans les milieux artistiques, il me semblait urgent de visibiliser les femmes, à la fois en production, en technique et sur la scène même. Professionnelles et amatrices sont au cœur du projet, pour tenter de mettre un terme aux barrières élitistes qui peuvent parfois sévir dans ces milieux : ne comptent que la sensibilité, l’enthousiasme et la bienveillance, piliers de l’album !
Sur scène
« Majorelle » se joue à la fois en solo piano-voix mais aussi en duo avec Lucie Lacour au violoncelle ou en quatuor avec l’ensemble des musiciennes. Des cyanotypes sont projetés en arrière-plan, habillant la scène, et s’amusent de cette connivence entre intimité, musique, poésie et avec eux, photographies. Cette oeuvre totale (mais modeste) est à entendre, voir et percevoir comme un appel à se mirer dans le creux de sa mélancolie, à se bercer rêveusement le temps d’un court été indien.
Contact
elena.melodymusic@gmail.com